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Demander de l'aide n'est pas un signe de faiblesse 

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Février est déjà installé. Pour certains, l’hiver semble interminable et le mal de vivre, la dépression se pointent. Et, même si on parle de plus en plus de prévention, beaucoup hésitent à demander de l’aide et attendent trop longtemps. Pourtant, « 14 % des Québécois feront une dépression au cours de leur vie et 11 % souffriront d’un trouble anxieux1 ». Et qu’en est-il plus spécifiquement des parents?

Les parents passent leur vie à combler les besoins des enfants et des adolescents, au point de s’oublier parfois. Mais jusqu’où faut-il se rendre dans l’épuisement pour accepter de l’aide? Quels peuvent être les impacts de notre fatigue extrême sur la vie familiale?

Dans le dossier très complet de Naître et grandir sur la santé mentale, la Dre Andrée-Anne Marcoux, pédopsychiatre au Pavillon Albert-Prévost de l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal, nous explique par exemple « qu'une mère dépressive est moins disponible pour son enfant, qu'elle a du mal à le réconforter, à lui donner de l’affection, à l’amener à gérer ses émotions. Cela peut aussi nuire au lien d’attachement entre la mère et son enfant2 ».

Chez Première Ressource, aide aux parents, nous nous appliquons à dire et à répéter qu’il n’est pas nécessaire de se retrouver dans une situation de détresse permanente pour se tourner vers des ressources. Toute demande d’aide est importante. L’expression « Mieux vaut prévenir que guérir » prend tout son sens quand on parle de santé mentale. Et c’est en apprenant d’abord à nous connaître en tant qu’individu et en acceptant autant nos forces que nos faiblesses que nous pourrons ainsi mieux outiller nos enfants à faire de même, pour favoriser chez eux une bonne santé mentale.

 

1 https://naitreetgrandir.com/fr/dossier/sante-mentale-en-20-questions/
2  https://naitreetgrandir.com/fr/dossier/sante-mentale-en-20-questions/

 

 

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