Les très jeunes enfants n’ont pas encore développé les capacités intellectuelles pour manipuler les adultes. Cependant, certaines expériences influencent leur comportement.
Thomas, par exemple, a souffert d’une otite le mois passé. Quand il pleurait la nuit, sa mère arrivait sur-le-champ, le prenait dans ses bras et le consolait. Même s’il est guéri, il continue ses crises le soir parce qu’il les associe à la présence réconfortante d’un parent. Le jeune doit maintenant se défaire de cette habitude.
Durant l’enfance, les larmes pour obtenir quelque chose sont fréquentes. Évidemment, quand les agissements des touts petits apportent les résultats désirés, ils ne sont pas près d’arrêter et ils aimeront mieux un reproche plutôt que de l’indifférence. Quant aux adultes, ils sont parfois portés à intervenir, surtout lorsque leur attitude dérange. Dès lors, sans le vouloir, s’installent des comportements désagréables chez les jeunes.
Pour éviter ce piège, profitez des moments où les enfants se conduisent bien pour les féliciter, leur accorder votre attention et leur témoigner beaucoup d’affection. Lorsque leurs agissements déplaisent, mais demeurent sans danger, ignorez-les et ils cesseront : ils ne lui servent à rien.
Cependant, cette méthode ne fonctionne pas avec tous les petits. Certains ont besoin qu’on leur signifie très clairement d’arrêter, sans quoi ils pourraient persévérer dans leur attitude, moins par frustration réelle que pour irriter le parent qui leur refuse ce qu’ils désirent.
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