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Garde partagée à l'adolescence 

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Après plusieurs années de garde partagée, certains jeunes se lassent du va-et-vient entre deux demeures et des tensions inhérentes à ce type d’organisation.

Comment agir ?
Selon le site Éducaloi1, l’opinion des enfants de 8 à 11 ans est fortement tenue en compte au tribunal, alors que l’avis d’une personne de 12 ans et plus est largement déterminant. Le juge acquiesce généralement aux demandes des adolescents en ce qui concerne leur garde.

Favoriser un foyer au détriment de l’autre peut engendrer de nombreux conflits. Mais considérez le choix de votre adolescent dans une optique de mode de vie plutôt que de rejet, et maintenez une bonne communication. Les jeunes même s’ils le démontrent moins qu’auparavant restent toujours très attachés à leurs deux parents. 

La décision peut également se fonder sur des affinités naturelles ou, malheureusement, par de la manipulation d’un des deux parents. L’aliénation parentale peut se présenter sous diverses formes et se manifester à tous les âges, consciemment ou non. Si on doute que notre enfant est victime d’une telle forme de manipulation, on recommande d’abord en parler avec l’autre parent afin de le sensibiliser au fait que cette manière d’agir va à l’encontre de l’intérêt de l’enfant. Dans les cas les plus graves, il faudra aller chercher de l’aide professionnelle et possiblement envisager le recours à un juge pour défendre les droits de votre enfant.

Quelle marche à suivre ?
Votre enfant doit avoir une discussion calme avec chacun de vous où il leur expose ses intentions. Pour son bien, vous devez faire preuve d’ouverture. Souvent, un nouveau type de garde s’organise : une fin de semaine sur deux et un soir par semaine ou encore, l’année scolaire avec un parent et l’été avec un autre, etc. Les possibilités sont infinies et non définitives. Le respect des désirs et des besoins de votre jeune demeure primordial.



1 Éducaloi : https://www.educaloi.qc.ca/capsules/limportance-de-lopinion-de-lenfant-au-sujet-de-sa-garde, tel que consulté le 24 janvier 2019

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